20.03.2020
CORONAVIRUS : CHUTE DU PÉTROLE ET IMPACT SUR LA CEMAC
La semaine du 9 mars restera
dans l'histoire pour les marchés financiers mondiaux. En début de semaine, les
bourses s'écroulent après la décision de l'Arabie saoudite d'inonder le marché
pétrolier à la suite d'un désaccord avec la Russie pour réduire la production
mondiale : Le baril de Brent sombre de 25% pour atterrir à 33 dollars. Le Jeudi
12 mars, la décision surprise de Donald Trump, de suspendre le trafic aérien
entre l'Europe et les USA pour freiner la propagation du Coronavirus, déclenche
la pire journée de l'histoire pour les places européennes.
Cumulée à la baisse drastique des cours du pétrole, Il est complexe de quantifier les conséquences économiques de la pandémie sur la CEMAC, ce qui donne lieu à une grande incertitude quant aux perspectives.
Bien que présentant des
caractéristiques de vulnérabilité aux chocs de prix et de dépendances des
exportations de matières premières, le système financier en CEMAC est plus
robuste, car bénéficiant d'une part du fonds d'urgence mis en place par le FMI
et la banque mondiale et d'autre part, de la stabilisation des réserves de
changes et de l'augmentation du niveau de liquidités; sans oublier les reformes
dans la gestion des finances publiques, (baisse des dépenses, optimisation des
recettes fiscales) qui ont été bénéfiques.
Néanmoins, les gouvernements doivent rester vigilants compte tenu des effets négatifs de la pandémie sur des secteurs clés tels que le tourisme, le transport aérien, l'hôtellerie, sans compter la désorganisation des chaines de production dans l'énergie et l'industrie pétrolière. Les économies du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad reposent toujours à plus de 80% sur les revenus du pétrole, alors que seule l'économie du Cameroun est diversifiée.
Pour découvrir l'article complet,
Cliquez
ici